« Hugh, tu veux bien aller me chercher un verre ? » Qu’elle lui lance, ses grands yeux pétillants plantés dans les siens. Il ne peut pas résister, il n’essaie même pas avant d’acquiescer silencieusement. Traverser la boite de nuit se trouve être une opération délicate mais rien ne vaut le retour, deux verres pleins dans les mains. Il arrive à bon port, une odeur de tequila émanant de sa chemise pour découvrir un autre homme à la place qu’il a précédemment quitté. Il pose les verres, les sourcils légèrement froncés, sans plus. Elle se penche vers lui, pose une main sur son épaule et hausse la voix près de son oreille. « Je te présente Duke. C’est notre nouveau colocataire. » Hugh jauge le nouvel arrivant du regard, essayant d’imaginer dans quelles circonstances il a rencontré Alexis. Il comprend assez rapidement lorsqu’il se penche pour l’embrasser à pleine bouche, sans le moindre égard pour sa personne. Il les observe tout ce temps, quelque peu perturbé de se tenir là, solitaire et passablement excité. Il la libère enfin et il ne bouge pas. Il devrait pourtant, l’attraper, lui prouver qu’elle était aussi à lui, qu’ils avaient les mêmes rapports, qu’il n’était pas invisible. Pourtant il ne fait rien, reste planté là, comme un crétin. Il se déteste pour ça, il se déteste de la laisser faire tout ce qu’elle veut mais ne peut pas faire autrement. Alex, c’est la plus belle fille qu’il ait jamais vu. Elle est tellement solaire, tellement magique. Lorsqu’elle est là, il a du mal à la quitter du regard. Alors il tend la main vers Duke, qui la serre finalement, après l’avoir observé comme un con pendant quelques instants. « Enchanté. » Ce mot quitte ses lèvres qu’il les regrette déjà. Poli mais menteur. Il n’est pas du tout enchanté de le rencontrer, il préférerait qu’il n’existe pas, qu’il le laisse avec Alexis. C’est avec un plaisir coupable qu’il sent son portable vibrer dans sa poche. Il n’a pas besoin de le sortir pour savoir que c’est Savi et que le devoir l’appelle. « Je dois y aller. » Il dépose un bref baisé sur la commissure des lèvres d’Alex, jette un dernier regard vers leur nouveau troisième larron avant de leur tourner le dos en soupirant.
« Salut. » Il ne tourne pas la tête, il sait que c’est Duke qui s’approche à pas feutré dans la cuisine. Alex n’y rentre que rarement de toute façon, et encore moins pour y faire à manger. Hugh hoche brièvement la tête en sa direction pour lui rendre son salut avant de se remettre à sa recette. Ajouter du pain dans le mixeur pour finaliser la farce, deux œufs. Tout concentré sur son diner qu’il est, il en oublie rapidement le Duke qui, silencieux comme une carpe ne se manifeste pas. Le brun en va même jusqu’à sursauter quand il prend de nouveau la parole. « Je pensais que t’étais un gros con. » Un sourire apparait sur les lèvres de Hugh tandis qu’il hoche la tête, emplit ses poivrons de farce avec minutie. Cette fois, il n’est pas surprit d’entendre de nouveau la voix de son colocataire. Il l’est, par contre, de l’entendre si près de son oreille. « Ça aurait été plus simple si tu l’avais été. » Le frisson engendré par ses paroles s’accentue lorsque le corps de Duke s’avance contre le sien, le coinçant contre le plan de travail. Cette position ne laisse aucun doute quant à l’état d’esprit du jeune homme ce qui le plonge dans un trouble un peu plus profond. Le nez de Duke s’aventure dans son cou, en respirant l’odeur, faisant augmenter le rythme cardiaque de Hugh de façon alarmante. « Hugh. » Ils n’auraient pu sortir plus violemment de leur bulle. Pourtant, Duke attend quelques instants avant de reculer et glisse à mit mot contre sa peau. « Ce n’est pas terminé. » Avant de quitter la cuisine pour laisser la place à Alexis. « Tu n’as pas mit de persil n’est ce pas, tu sais que je n’aime pas ça. » Il acquiesce, l’esprit à mille lieux d’ici et embrasse la demoiselle, qui sourit contre ses lèvres. « Tu es parfait. » Qu’elle lui murmure au creux du cou, réveillant des sensations différentes mais tout aussi appréciables.
« Salut. » Il ne tourne pas la tête, il sait que c’est Duke qui s’approche à pas feutré dans la cuisine. Alex n’y rentre que rarement de toute façon, et encore moins pour y faire à manger. Hugh hoche brièvement la tête en sa direction pour lui rendre son salut avant de se remettre à sa recette. Ajouter du pain dans le mixeur pour finaliser la farce, deux œufs. Tout concentré sur son diner qu’il est, il en oublie rapidement le Duke qui, silencieux comme une carpe ne se manifeste pas. Le brun en va même jusqu’à sursauter quand il prend de nouveau la parole. « Je pensais que t’étais un gros con. » Un sourire apparait sur les lèvres de Hugh tandis qu’il hoche la tête, emplit ses poivrons de farce avec minutie. Cette fois, il n’est pas surprit d’entendre de nouveau la voix de son colocataire. Il l’est, par contre, de l’entendre si près de son oreille. « Ça aurait été plus simple si tu l’avais été. » Le frisson engendré par ses paroles s’accentue lorsque le corps de Duke s’avance contre le sien, le coinçant contre le plan de travail. Cette position ne laisse aucun doute quant à l’état d’esprit du jeune homme ce qui le plonge dans un trouble un peu plus profond. Le nez de Duke s’aventure dans son cou, en respirant l’odeur, faisant augmenter le rythme cardiaque de Hugh de façon alarmante. « Hugh. » Ils n’auraient pu sortir plus violemment de leur bulle. Pourtant, Duke attend quelques instants avant de reculer et glisse à mit mot contre sa peau. « Ce n’est pas terminé. » Avant de quitter la cuisine pour laisser la place à Alexis. « Tu n’as pas mit de persil n’est ce pas, tu sais que je n’aime pas ça. » Il acquiesce, l’esprit à mille lieux d’ici et embrasse la demoiselle, qui sourit contre ses lèvres. « Tu es parfait. » Qu’elle lui murmure au creux du cou, réveillant des sensations différentes mais tout aussi appréciables.