→ LA NAISSANCE, L'ENFANCE.
Deux têtes, quatre mains, quatre pieds, deux petits cœurs qui battent. Il n’y avait plus aucun doute à avoir. Des jumeaux ? avait demandé mon père. Des jumelles. avait rectifié le gynécologue. Comme on l’a toujours fait, avec Maddie, on a débarqué à deux. Le jour de notre naissance, évidement je n’en ai aucun souvenir alors je peux te raconter ce que mes parents m’en ont dit. Ma mère a commencé à ressentir ses contractions au beau milieu de la nuit. A croire qu’on était déjà des emmerdeuses de premières à l’époque. J’aime l’idée. Après de nombreuses heures de travail, bah ouais, il a fallu en sortir deux tout de même, nous sommes nées. Le 14 novembre de l’année 1991. Mon père est un ouvrier et ma mère une femme d’affaires implacable dans son domaine. Nous avions tout pour être heureux à l’époque et nous l’étions. J’ai grandi dans un environnement des plus banals, on n’a pas tous une histoire de ouf et la mienne est loin de l’être. Le matin, c’était bol de céréales en compagnie de Maddie, Papa nous emmené à l’époque, la nounou nous gardé le soir jusqu’à ce qu’un de mes parents rentrent du boulot. Devoirs, bain, repas du soir, dodo. Et rebelote. Une enfance vraiment normale. Très vite je me passionne pour un sport de mecs, le football. Il faut dire qu’en Angleterre, il est difficile de ne pas voir un ballon bien souvent. Observer les garçons de ma banlieue résidentielle m’a donné envie d’y goûter à ce sport. A six ans, je me suis lancée. Longtemps je n’ai joué qu’avec les copains du quartier avant que finalement, mon père contre l’avis de ma mère, m’inscrive dans un vrai club. Un entraînement et un match par semaine, je m’éclatais. Bien évidemment, il a fallu s’endurcir, certains petits gars n’étaient pas ravis que je débarque dans leur univers de mecs mais cela a contribué au caractère bien trempé que je possède aujourd’hui. Je reconnais d’ailleurs volontiers que je ne suis pas facile à vivre.
→ L'ADOLESCENCE.
On dit bien souvent que c’est la période la plus compliquée à aborder lorsqu’on est parent. Les ados se rebellent, ressentent le besoin de s’affirmer et sont prêts à beaucoup de choses pour cela mais non, pas moi. Je n’ai pas fait subir à mes géniteurs la fameuse « crise d’adolescence ». Bon faut dire aussi que je n’ai pas attendu d’avoir 14/15 ans pour m’exprimer. Au fond, j’ai toujours fait comprendre lorsque quelque chose ne m’allait pas alors mon adolescence fut un long fleuve tranquille pour mes parents. Cependant, moi, j’ai beaucoup appris sur ma personne à cette époque de ma vie. Tout d’abord, arrivée au lycée, j’ai compris que je voulais faire de grandes choses. Jusqu’à présent, ayant des facilités, je me contentais du minimum. Je relisais ma leçon le soir avant de dormir, j’obtenais un 12 et hop, tout le monde était content ! Mais j’ai compris -comment je n’en sais rien- que ces facilités que je possédais, je devais les exploiter. J’ai bossé, obtenu d’excellentes notes et si ma mère n’aurait pas été aussi fortuné, j’aurai eu le droit à la bourse les doigts dans le nez. C’est aussi à cette période là que je me suis passionnée pour le design. Prendre une feuille, un crayon et dessiner des fringues, des lunettes, des chaussures, des sacs et j’en passe, je l’ai fait un million de fois. Naturellement, une fois mon diplôme en poche, je me suis orientée vers une école de design. Oh, j’oublis une chose importante. Oh, une chose derrière laquelle cours la majorité des filles : l’amour. Quant à moi, ça m’est tombé dessus. Cet été là, ma mère se voyait coincée à Liverpool pour son travail. Papa ayant ses vacances, il décidait de nous emmener au … camping ! Eh, quoi ? Pardon ? Du … camping ? C’est quoi ? Il faut savoir que ma mère a toujours eu horreur des vacances sans confort alors évidemment, je n’ai jamais connu autre chose que les hôtels étoilés avant mes quatorze ans. L’année donc où Papa nous a emmené Maddie et moi-même au camping. La tente, ohlala, je me souviens encore de tout le malheur du monde qu’on a eu à la monter. Papa avait installé la sienne en deux temps trois mouvements tandis qu’avec Maddie, on tentait toujours en vain de comprendre à quoi server ces grandes tiges. Ah, que de souvenirs ! Bref. Bim bam boum, Matty ! Qui sait Matty ? My first boyfriend. Je l’ai rencontré lors d’une soirée organisée par le camping, que pour les jeunes. Un truc genre : si t’as pas d’amis, prends un curly mais à l’ancienne. J’ai rencontré Jude aussi à cette soirée, la pauvre, elle avait bien trop bu pour s’en souvenir de cette soirée. Les deux semaines que j’ai passé en compagnie du garçon étaient tout bonnement parfaites. Si, si, ça existe ! Enfin, pendant un temps…
Qu’est-ce qui se passe ? Ma sœur avait débarqué dans ma chambre, sûrement alertée par mes propres cris. Une énième engueulade. Bon dieu, les relations à distance, une belle merde. C’est fini. lui avais-je lancé, sans expression apparente. A vrai dire, je bouillonnais intérieurement à ce moment-là. Je m’en souviens encore aujourd’hui. Pas vraiment surprise, mon parfait reflet m’avait demandé la raison. Pourquoi ? Pourquoi ? m’étais-je emportée. Il me pète un câble parce que j’ai eu le malheur de lui dire qu’on avait fêté la victoire de samedi avec les gars. Le fait que je fasse partie d’une équipe de foot, Matty ne le supportait pas. Enfin pardon non, le fait que je sois entourée de garçons, ça il ne le supportait pas. Jaloux et possessif, il l’était trop pour moi. Encore aujourd’hui, j’ai besoin d’une certaine liberté dans mes relations. Je vis mal le fait d’être étouffée. Puis, j’avais quatorze ans à l’époque. Qu’est-ce qu’on va se foutre dans une relation à longue distance à cet âge-là ? J’ai eu du mal à l’oublier mais aujourd’hui, c’est fait et avec le recule, je me dis que c’est mieux ainsi. Nous aurions dû mettre fin à cette histoire suite à son départ au camping. C’est évident que c’était voué à l’échec. M’enfin, je garde de Matty de bons souvenirs, ces deux superbes semaines de vacances.
→ LE DIVORCE.
Souvent les gens m’ont demandé comment j’ai vécu le divorce de mes parents. Ma réponse ? Je fais avec. Et j’ajoutai pour moi-même mieux que mon père. Parce que malgré leurs différences, les nombreuses années passées aux côtés de l’autre, les disputes, les avis opposés sur quasiment tout, il l’aimait. Mon père était amoureux de ma mère comme au premier jour. Elle ? Elle s’est fait la malle. Elle l’a quitté pour un autre. Le classique. Elle s’absentait de plus en plus, les moments familiaux se faisaient de plus en plus rares et ma mère prenait inhabituellement soin d’elle. Non pas qu’elle n’était pas féminine avant parce que ça, elle l’était. Non à vrai dire, elle, elle prenait soin d’elle comme si elle avait quelqu’un à séduire et c’était bien le cas. Lorsqu’elle a enfin eu le courage de lui avouer, mon père a demandé le divorce. Au fond, je pense qu’il le savait. Il avait des doutes mais il a fermé les yeux. Comment a-t-il pu ? Je ne sais pas. Je ne pourrais pas. En tout cas, il a gardé le peu de fierté qu’il lui restait pour lancer la procédure de divorce. Bien évidemment, dans ce dernier, j’ai pris le partie de mon père. J’ai toujours été plus proche de lui que de ma mère mais cette épreuve nous a rapproché. Nous n’avons pas parlé mais nous n’avons pas eu besoin. Une fois le divorce prononcé, nous avons quitté Liverpool mon père, ma sœur et moi. Avec Maddie, nous étions accepté à l’université de Londres alors Papa nous a suivi. Ma mère ? Je n’ai pas de nouvelle et je n’en cherche pas. Je lui en veux tellement. Qu’elle ait détruit notre famille, je m’en tape parce qu’à vrai dire, ma famille, je l’ai toujours. Cependant, tout le mal qu’elle a causé à mon père, ça je ne l’accepte pas. Un homme si bon, on le garde, on ne lui brise pas le cœur. Mon père, on ne le blesse pas, pas si on veut rester dans mes bonnes grâces. Alors même si c’est ma mère, même si elle m’a mis au monde, je suis incapable de lui pardonner. A part ça oui, je vis bien le divorce de mes parents.
→ LA VIE D'AUJOURD'HUI.
Londres. La ville est belle pour le peu que j’en ai vu. Si on a déménagé avec mon père et Maddie, c’est parce qu’elle et moi sommes acceptées à l’université de la ville. Nous avons commencé notre cursus à Liverpool mais changer de ville permettrait à notre père de tourner définitivement la page. Nous en étions convaincues alors avec ma sœur, nous avons postulé ici. Nous sommes arrivées il y a quelques semaines. Liverpool étant une grande ville, je n’ai pas eu de mal à m’adapter à l’agitation de la capitale. Le plus dur fut bien de quitter mes amis mais bon, si ils sont vraiment mes amis, on gardera contact forcément. Je bosse dans un café qui fait des pâtisseries à tomber par terre ! Je le conseille à tout le monde. En effet, la ville Londonienne est cher ajoutés à ça, mes frais de scolarité plus ceux de Maddie, mon père ne peut pas assumer tout, tout seul. Alors, j’ai rapidement postulé un peu partout lorsque je suis arrivée en ville. J’avoue que ce n’est pas simple de gérer le boulot en plus des cours, je ne dors pas beaucoup mais c’est temporaire. Il me reste trois ans d’études. Trois ans, dans une vie, c’est quoi ?
Deux têtes, quatre mains, quatre pieds, deux petits cœurs qui battent. Il n’y avait plus aucun doute à avoir. Des jumeaux ? avait demandé mon père. Des jumelles. avait rectifié le gynécologue. Comme on l’a toujours fait, avec Maddie, on a débarqué à deux. Le jour de notre naissance, évidement je n’en ai aucun souvenir alors je peux te raconter ce que mes parents m’en ont dit. Ma mère a commencé à ressentir ses contractions au beau milieu de la nuit. A croire qu’on était déjà des emmerdeuses de premières à l’époque. J’aime l’idée. Après de nombreuses heures de travail, bah ouais, il a fallu en sortir deux tout de même, nous sommes nées. Le 14 novembre de l’année 1991. Mon père est un ouvrier et ma mère une femme d’affaires implacable dans son domaine. Nous avions tout pour être heureux à l’époque et nous l’étions. J’ai grandi dans un environnement des plus banals, on n’a pas tous une histoire de ouf et la mienne est loin de l’être. Le matin, c’était bol de céréales en compagnie de Maddie, Papa nous emmené à l’époque, la nounou nous gardé le soir jusqu’à ce qu’un de mes parents rentrent du boulot. Devoirs, bain, repas du soir, dodo. Et rebelote. Une enfance vraiment normale. Très vite je me passionne pour un sport de mecs, le football. Il faut dire qu’en Angleterre, il est difficile de ne pas voir un ballon bien souvent. Observer les garçons de ma banlieue résidentielle m’a donné envie d’y goûter à ce sport. A six ans, je me suis lancée. Longtemps je n’ai joué qu’avec les copains du quartier avant que finalement, mon père contre l’avis de ma mère, m’inscrive dans un vrai club. Un entraînement et un match par semaine, je m’éclatais. Bien évidemment, il a fallu s’endurcir, certains petits gars n’étaient pas ravis que je débarque dans leur univers de mecs mais cela a contribué au caractère bien trempé que je possède aujourd’hui. Je reconnais d’ailleurs volontiers que je ne suis pas facile à vivre.
→ L'ADOLESCENCE.
On dit bien souvent que c’est la période la plus compliquée à aborder lorsqu’on est parent. Les ados se rebellent, ressentent le besoin de s’affirmer et sont prêts à beaucoup de choses pour cela mais non, pas moi. Je n’ai pas fait subir à mes géniteurs la fameuse « crise d’adolescence ». Bon faut dire aussi que je n’ai pas attendu d’avoir 14/15 ans pour m’exprimer. Au fond, j’ai toujours fait comprendre lorsque quelque chose ne m’allait pas alors mon adolescence fut un long fleuve tranquille pour mes parents. Cependant, moi, j’ai beaucoup appris sur ma personne à cette époque de ma vie. Tout d’abord, arrivée au lycée, j’ai compris que je voulais faire de grandes choses. Jusqu’à présent, ayant des facilités, je me contentais du minimum. Je relisais ma leçon le soir avant de dormir, j’obtenais un 12 et hop, tout le monde était content ! Mais j’ai compris -comment je n’en sais rien- que ces facilités que je possédais, je devais les exploiter. J’ai bossé, obtenu d’excellentes notes et si ma mère n’aurait pas été aussi fortuné, j’aurai eu le droit à la bourse les doigts dans le nez. C’est aussi à cette période là que je me suis passionnée pour le design. Prendre une feuille, un crayon et dessiner des fringues, des lunettes, des chaussures, des sacs et j’en passe, je l’ai fait un million de fois. Naturellement, une fois mon diplôme en poche, je me suis orientée vers une école de design. Oh, j’oublis une chose importante. Oh, une chose derrière laquelle cours la majorité des filles : l’amour. Quant à moi, ça m’est tombé dessus. Cet été là, ma mère se voyait coincée à Liverpool pour son travail. Papa ayant ses vacances, il décidait de nous emmener au … camping ! Eh, quoi ? Pardon ? Du … camping ? C’est quoi ? Il faut savoir que ma mère a toujours eu horreur des vacances sans confort alors évidemment, je n’ai jamais connu autre chose que les hôtels étoilés avant mes quatorze ans. L’année donc où Papa nous a emmené Maddie et moi-même au camping. La tente, ohlala, je me souviens encore de tout le malheur du monde qu’on a eu à la monter. Papa avait installé la sienne en deux temps trois mouvements tandis qu’avec Maddie, on tentait toujours en vain de comprendre à quoi server ces grandes tiges. Ah, que de souvenirs ! Bref. Bim bam boum, Matty ! Qui sait Matty ? My first boyfriend. Je l’ai rencontré lors d’une soirée organisée par le camping, que pour les jeunes. Un truc genre : si t’as pas d’amis, prends un curly mais à l’ancienne. J’ai rencontré Jude aussi à cette soirée, la pauvre, elle avait bien trop bu pour s’en souvenir de cette soirée. Les deux semaines que j’ai passé en compagnie du garçon étaient tout bonnement parfaites. Si, si, ça existe ! Enfin, pendant un temps…
Qu’est-ce qui se passe ? Ma sœur avait débarqué dans ma chambre, sûrement alertée par mes propres cris. Une énième engueulade. Bon dieu, les relations à distance, une belle merde. C’est fini. lui avais-je lancé, sans expression apparente. A vrai dire, je bouillonnais intérieurement à ce moment-là. Je m’en souviens encore aujourd’hui. Pas vraiment surprise, mon parfait reflet m’avait demandé la raison. Pourquoi ? Pourquoi ? m’étais-je emportée. Il me pète un câble parce que j’ai eu le malheur de lui dire qu’on avait fêté la victoire de samedi avec les gars. Le fait que je fasse partie d’une équipe de foot, Matty ne le supportait pas. Enfin pardon non, le fait que je sois entourée de garçons, ça il ne le supportait pas. Jaloux et possessif, il l’était trop pour moi. Encore aujourd’hui, j’ai besoin d’une certaine liberté dans mes relations. Je vis mal le fait d’être étouffée. Puis, j’avais quatorze ans à l’époque. Qu’est-ce qu’on va se foutre dans une relation à longue distance à cet âge-là ? J’ai eu du mal à l’oublier mais aujourd’hui, c’est fait et avec le recule, je me dis que c’est mieux ainsi. Nous aurions dû mettre fin à cette histoire suite à son départ au camping. C’est évident que c’était voué à l’échec. M’enfin, je garde de Matty de bons souvenirs, ces deux superbes semaines de vacances.
→ LE DIVORCE.
Souvent les gens m’ont demandé comment j’ai vécu le divorce de mes parents. Ma réponse ? Je fais avec. Et j’ajoutai pour moi-même mieux que mon père. Parce que malgré leurs différences, les nombreuses années passées aux côtés de l’autre, les disputes, les avis opposés sur quasiment tout, il l’aimait. Mon père était amoureux de ma mère comme au premier jour. Elle ? Elle s’est fait la malle. Elle l’a quitté pour un autre. Le classique. Elle s’absentait de plus en plus, les moments familiaux se faisaient de plus en plus rares et ma mère prenait inhabituellement soin d’elle. Non pas qu’elle n’était pas féminine avant parce que ça, elle l’était. Non à vrai dire, elle, elle prenait soin d’elle comme si elle avait quelqu’un à séduire et c’était bien le cas. Lorsqu’elle a enfin eu le courage de lui avouer, mon père a demandé le divorce. Au fond, je pense qu’il le savait. Il avait des doutes mais il a fermé les yeux. Comment a-t-il pu ? Je ne sais pas. Je ne pourrais pas. En tout cas, il a gardé le peu de fierté qu’il lui restait pour lancer la procédure de divorce. Bien évidemment, dans ce dernier, j’ai pris le partie de mon père. J’ai toujours été plus proche de lui que de ma mère mais cette épreuve nous a rapproché. Nous n’avons pas parlé mais nous n’avons pas eu besoin. Une fois le divorce prononcé, nous avons quitté Liverpool mon père, ma sœur et moi. Avec Maddie, nous étions accepté à l’université de Londres alors Papa nous a suivi. Ma mère ? Je n’ai pas de nouvelle et je n’en cherche pas. Je lui en veux tellement. Qu’elle ait détruit notre famille, je m’en tape parce qu’à vrai dire, ma famille, je l’ai toujours. Cependant, tout le mal qu’elle a causé à mon père, ça je ne l’accepte pas. Un homme si bon, on le garde, on ne lui brise pas le cœur. Mon père, on ne le blesse pas, pas si on veut rester dans mes bonnes grâces. Alors même si c’est ma mère, même si elle m’a mis au monde, je suis incapable de lui pardonner. A part ça oui, je vis bien le divorce de mes parents.
→ LA VIE D'AUJOURD'HUI.
Londres. La ville est belle pour le peu que j’en ai vu. Si on a déménagé avec mon père et Maddie, c’est parce qu’elle et moi sommes acceptées à l’université de la ville. Nous avons commencé notre cursus à Liverpool mais changer de ville permettrait à notre père de tourner définitivement la page. Nous en étions convaincues alors avec ma sœur, nous avons postulé ici. Nous sommes arrivées il y a quelques semaines. Liverpool étant une grande ville, je n’ai pas eu de mal à m’adapter à l’agitation de la capitale. Le plus dur fut bien de quitter mes amis mais bon, si ils sont vraiment mes amis, on gardera contact forcément. Je bosse dans un café qui fait des pâtisseries à tomber par terre ! Je le conseille à tout le monde. En effet, la ville Londonienne est cher ajoutés à ça, mes frais de scolarité plus ceux de Maddie, mon père ne peut pas assumer tout, tout seul. Alors, j’ai rapidement postulé un peu partout lorsque je suis arrivée en ville. J’avoue que ce n’est pas simple de gérer le boulot en plus des cours, je ne dors pas beaucoup mais c’est temporaire. Il me reste trois ans d’études. Trois ans, dans une vie, c’est quoi ?